20 mai 2008
Le désir d'être heureux
Si
l’on part du principe psychanalytique que la trahison du désir est le bonheur,
alors comme le prétend Zizek « Le prix à payer pour le bonheur, c’est que
le sujet demeure coincé dans l’inconsistance de son désir ». J’ajouterais
même qu’il est lié à l’inconscience de son désir. En effet a-t-on déjà remarqué
du malheur chez quelconque nourrisson ? Le bonheur originel ne demeure
pas, il s’effondre brusquement lors de l’adolescence où, tous, nous avons pris
conscience de nos désirs. Le plus dur commence. Arrêter d’être la propriété exclusive
du désir. Car de toute évidence, si la première étape du bonheur est la naïveté,
la dernière est sans aucun doute la conscience intellectuelle profonde.
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